The Librarians - Bilan Saison 1

Les deux premiers épisodes de The Librarians ne m’avait pas vraiment convaincus. J’avais émis de nombreuses réserves en ce qui concernait le casting, les personnages et les intrigues. Et au terme de cette saison de 10 épisodes, mon avis a changé. Alors certes, les effets spéciaux ne sont toujours pas au top visuellement mais je ne retiendrais pas cela contre la série. Les deux premiers épisodes m’avait donc mis en appétit sans trop me comblé, mais le suivant… génial ! C’est à partir de l’épisode de Noël que la série à réellement pris en intérêt. Les aventures étaient plus complexes, mieux écrites et l’humour toujours aussi présent donnant de la légèreté à la série. Jones & Stone sont d’ailleurs les deux personnages qui, au final, m’ont le plus plu. Christian Kane s’est repris et à prouver que les producteurs ont bien fait de l’avoir engagé. J’ai également beaucoup aimé Ezekiel qui est le personnage qui apporte la touche ironie et égocentrique dans la série. Par contre, la déception vient des actrices. En effet, même si Rebecca Romijn a pu donner de bonnes prestations, globalement elle ne m’a pas convaincue. Il en va de même pour Lindy Booth dont le jeu n’allait pas du tout. Je crois que le pire épisode était bien le dernier… Son jeu n’était vraiment pas terrible et assez triste à voir.

Le dernier épisode de cette courte saison (10 épisodes) était le meilleur. A chaque épisode, The Librarians montait en régime pour conclure sa première saison sur un épisode excellent. Alors oui, les problèmes évoqués plus haut sont toujours présent (jeu, effets spéciaux) mais l’intrigue était juste brillante. L’idée de défaire l’histoire et d’emmener Flynn & le colonel dans des univers différents est géniale. J’ai beaucoup aimé retrouver chaque (apprentis) libraire dans des mondes où il était Flynn. Le fait de les voir évoluer dans des rôles totalement inhabituel était très bien exécuté. Ce dernier épisode était aussi l’occasion de comprendre toute l’histoire autour de la confrérie du serpent et quel était le but de Dulaque. Nous avons également eu la révélation sur la vraie identité de ce dernier : Lancelot du lac (Du-laque, bien joué !). J’admets n’y avoir pas pensé, même si sa volonté de revenir au temps de Camelot ainsi que tous les indices en référence à ce temps auraient dû m’aiguiller. Mais ce n’était pas la révélation. En effet, depuis la rencontre entre Jenkins & Morgane la fée, un mystère planait sur leur rencontre et qui était vraiment Jenkins… Galaad, Jenkins est Galaad. Je n’y aurais jamais songé, mais cela explique bon nombre de chose maintenant !

The Librarians a donc prouvée au fil de la saison qu’elle avait des bons arguments. Elle fait preuve de créativité dans ses intrigues et dans son écriture. Les personnages masculins sont très bien interprétés et la présence de Flynn Carson tout au long des épisodes est vraiment appréciable. Bémol sur les personnages féminins qui ne tiennent pas la route et gâche certaines scènes, dommage. Malgré tout, j’ai passé un très bon moment durant ces 10 épisodes. Bonne nouvelle : TNT a renouvelé la série pour une saison 2 ! Il ne reste plus qu’à attendre son retour qui s'annonce palpitant, au vu de "l'émancipation" des jeunes libraires.